Aujourd’hui commencent les FrancoFolies de Montréal : 10 jours de musique francophone et de concerts gratuits en plein air, le bonheur ! J’ai hâte d’aller écouter Louis-Jean Cormier (ce soir et le 22 juin), Peter Peter (le 18 juin), Monogrenade (le 13 et le 19 juin) – dont je vous ai tous parlé sur ce blog – et plein d’autres artistes encore. Comme Klô Pelgag qui participe ce soir au concert d’ouverture des Francos.
Crédit photo : Peter Peter
Attention, coup de cœur québécois. Peter Peter, j’en avais bien entendu parler il y a deux ans avec son fameux titre « Tergiverse ». Mais sans plus. Jusqu’à cette année, où je ne peux plus m’en passer. Une voix chaude, des paroles mélancoliques évoquant Montréal et des mélodies entêtantes, c’est ce qui se cache derrière ce double prénom anglophone qui chante en français.
Il y a (trop) longtemps que je n’ai pas parlé musique sur ce blog. Et pour reprendre les bonnes habitudes, rien de mieux qu’un groupe d’ici, Monogrenade, qui lance son deuxième album, Composite, le 4 février.
C’était un dimanche soir d’octobre. Un des ces soirs où l’on a plutôt envie de haïr le lendemain qui s’en vient. Mais au lieu de broyer du noir, je me suis retrouvée embarquée au concert de Family of the Year au Cabaret du Mile-End.
Un concert sans prétention d’un groupe plein d’ambition. Les quatre membres, trois gars et une fille, venus tout droit de Californie ont apporté à Montréal juste ce qu’il fallait de soleil dans leur musique pour me faire oublier, le temps de quelques chansons, l’automne qui s’installait au dehors.
Je n’avais jamais entendu parler d’eux, et voilà une expérience toujours particulière que de découvrir un groupe sur scène. Expérience réussie pour cette fois-ci. J’ai été accroché par leurs mélodies folk entraînantes qui continuaient à courir dans ma tête jusque sur le chemin du retour – comme leur titre-phare Hero ou encore The Stairs. Mais le groupe a aussi livré quelques chansons plus électriques – comme Diversity – et d’autres plus douces – comme par exemple Find It.
Fans d’Arcade Fire, d’Edward Sharpe and the Magnetic Zero ou encore The Lumineers, vous pourriez trouver votre compte à suivre ces quatre là de plus près !
Comme je l’évoquais cet hiver, il y a des artistes et des chansons que j’associe immanquablement aux saisons. C’est le cas une nouvelle fois avec Mallu Magalhães dont la musique gorgée de soleil m’évoque un après-midi d’été trop chaud.
J’ai découvert cette jeune artiste brésilienne sur le blog d’Une Vraie Fille (qui a toujours de bonnes recommandations musicales). Dès la première écoute, j’ai eu un coup de cœur pour son univers languissant, un brin rétro, sa voix suave et ses mélodies douces mais rythmées.
A 21 ans, Mallu Magalhães a déjà deux albums à son actif. Le portugais peut déstabiliser à la première écoute, mais la jeune femme chante aussi en anglais sur quelques morceaux, et puis on s’y fait vite et ça rajoute de l’exotisme à ce voyage sonore en terre latino-américaine.
C’est fou comme l’été s’en vient plus vite avec Mallu Magalhães !
Belle journée à tous : )
P.S. Et aussi The perfect Summer song de Crystal Fighters
Illustration : Morgane LB
Pour ne pas penser au printemps qui s’est fait la malle, dansons ! Voilà quatre clips qui mélangent tous joliment grâce de la danse et mélodies enivrantes et dont je ne me lasse jamais !
+ « Man On Fire » Edward Sharpe & The Magnetic Zeros
Des cheerleaders au New York City Ballet en passant par la soul step dance, ce morceau explore New York et ses étonnants styles de danse.
+ « Do Not Claim Them Anymore » Balthazar
La langue des signes mêlée à la danse classique sur une super chouette chanson de Balthazar récemment découverte !
Une chorégraphie sur un escalator dans un aéroport, seule Feist pouvait le faire avec autant de classe !
Deux danseurs classieux qui évoluent sur le rock languissant de Slow Club.
Ne me dites pas que vous avez réussi à rester sagement assis devant votre ordinateur ! ; )
Un beau mois de juin à tous !
Un nom un peu bling, une moustache en signe d’appartenance et une musique inclassable, voilà Deluxe ! C’est le groupe aixois qui monte, qui monte et deviendra grand, assurément. La semaine dernière, au Moulin à Marseille, les six acolytes donnaient le premier concert de leur nouvelle tournée, un concert survolté et l’occasion de découvrir Daniel leur deuxième EP sorti ce mois-ci.
Cinq gars moustachus, une fille débordante d’énergie, des costumes loufoques et une armée d’instruments, tout ça donnait sur scène un joyeux bordel mais n’en oubliait pas moins d’assurer le show ! Le public déchaîné a repris les morceaux de leur premier EP Polishing Peanuts comme Pony ou Mr Chicken, tandis que les nouveaux titres ont été vite apprivoisés, comme Daniel.
Deluxe a commencé il y a quelques années dans les caves et les rues aixoises, avant de se faire repérer par le label Chinese Man Records, de pas mal tourner en France et de préparer leur premier album pour septembre 2013. Côté musique, ça donne donc des morceaux plus qu’entraînants, mêlant électro, hip hop, jazz, funk et la suave voix de la chanteuse ! Impossible de rester impassible !
Pour ceux qui veulent les découvrir, laissez vous pousser la moustache et rendez-vous le 21 juin sur le cours Mirabeau à Aix où ils donneront un concert pour une fête de la musique électrique ! J’espère aussi pouvoir les revoir au festival M pour Montréal où ils se produiront en novembre prochain ; )
« Si ça vous a plu, revenez moustachus ! »
Dans un monde parfait, il y aurait de la super musique. Comme celle de Kodaline. Et ça tombe bien parce que « In A Perfect World » est le titre de leur premier album qui sortira en juin prochain. Mais pour nous faire patienter comme il faut, le groupe irlandais vient tout juste de sortir en mars son deuxième EP « The High Hopes ».
Avec leur premier EP éponyme, voilà déjà sept titres que les quatres garçons originaires de Dublin nous proposent, assez pour se faire une très bonne idée de leur musique. Un son pop-rock facile et accessible, terriblement efficace. Des mélodies et des paroles que l’on se surprend à écouter en boucle, à retenir puis fredonner, comme pour All I Want ou The Answer ou Pray ou toutes en fait !
J’ai hâte de découvrir en juin leur « Perfect World » et ses huit chansons inédites… en attendant il y a toutes les autres à écouter sans retenue sur le Soundcloud du groupe – dont un très bon remix de All I Want !
Bonne journée à tous : )
En mars, le groupe de pop britannique The Leisure Society a diffusé un clip animé pour le moins psychédélique pour illustrer son morceau « Fight For Everyone ». Une mystérieuse main bleue (la main de Dieu ?) se met à créer de la vie sur une planète (la Terre ?) mais les choses ne se déroulent pas comme prévu… Ce clip est un petit bonbon visuel, coloré et plein d’esprit un brin espiègle (mais pour ça il faut le regarder jusqu’au bout), réalisé par le studio anglais Persistent Peril, pour accompagner un morceau frais et ensoleillé… parfait pour accueillir (attirer !) le printemps en musique !
Illustration : Persistent Evil
Bon lundi de Pâques et bon mois d’avril ! : )
P.S. D’autres clips qui m’ont fait craquer : « Legacy » de Alcoholic Faith Mission et « Two Cousins » de Slow Club
L’Islande, terre de feu et de glace… et de musique, d’où nous arrive une nouvelle petite pépite musicale, le groupe Pascal Pinon. Derrière ce curieux nom masculin se cache deux sœurs jumelles islandaises donc. A 20 ans à peine, elles ont sorti il y un mois leur deuxième album, Twosomeness, comme quoi il n’y a pas d’âge pour faire des merveilles.
Le charmant duo féminin définit sa musique comme « un simple murmure à l’oreille ». Un murmure délicat, un brin mélancolique, interprété par leurs deux voix cristallines et bercé par des mélodies douces et enveloppantes.
Les douze titres de l’album, chantés tantôt en anglais, tantôt en islandais, sont emprunts d’une légère gravité mais révèlent une beauté pure. La bande son parfaite de cette fin d’hiver…
Pour l’anecdote, les deux sœurs ont choisi ce nom de groupe en référence à un homme à deux têtes mexicain qui s’exhibait dans les cirques au début du XXe siècle et qui s’appelait donc… Pascal Pinon !
Photo : Lilja Birgisdottir
Au final, le duo que forment les deux jumelles est un lumineux mélange entre leurs compatriotes du génial groupe de folk Of Monsters And Men et la danoise non moins géniale Agnes Obel. Décidément, cette musique venue du froid a un charme fou qui opère sur moi à chaque fois. Elle réchauffe l’hiver et chasse les idées noires.
J’ai pris un immense plaisir à découvrir leur album et je l’écoute en boucle depuis dix jours ! J’espère qu’il en sera de même pour vous, bon weekend !
Illustration : Vanessa Lovegrove
P.S. Et aussi de la musique douce et/ou hivernale avec Isaac Delusion, Radical Face, Smith & Burrows…
Et Voilà Coralie 