Dimanche prochain démarre aux Etats-Unis la deuxième saison de The Newsroom, une série américaine créée en 2012 par Aaron Sorkin, qui nous emmène, telles de petites souris, dans les coulisses de la salle de rédaction d’un grand JT américain. Et ça forcément, en tant qu’aspirante journaliste, ça me plaît !
A première vue, le sujet n’est pas le plus excitant, ni glamour qui soit… et pourtant ! En jeu dans la première saison : la survie de l’émission « The Night Show » et de son présentateur-vedette, Will McAvoy, que tente d’évincer une direction qui veut tout sacrifier à l’audience, y compris l’information de qualité. Le combat que mène le célèbre journaliste pour un traitement différent de l’actualité à la télévision est passionnant à suivre. Surtout quand la série s’inspire de la vraie actualité américaine des années 2010-2011 : catastrophe pétrolière de BP, mort de Ben Laden, primaires républicaines…
Alors c’est beau, et peut-être même un poil trop. Par moment, j’ai eu du mal à croire qu’une salle de rédaction puisse fonctionner dans une telle harmonie et sympathie. Le défi de rendre excitant à l’image le travail journalistique est relevé, au détriment du réalisme certainement parfois.
Mais qu’importe, toujours est-il que j’ai adoré les 10 épisodes de la première saison. La série repose sur des dialogues brillants pas dénués d’humour et de forts personnages bien interprétés. A l’image du duo haut en couleurs que forment Will McAvoy, le journaliste-présentateur, et MacKenzie McHale, sa productrice imposée et accessoirement ancienne conquête amoureuse. Les autres personnages – une équipe de jeunes journalistes passionnés – ne sont pas en reste. Ils forment une petite troupe bien sympathique à suivre et aux histoires attachantes – au-delà de celles de l’actualité. Et ne croyez pas que la série soit prise de tête, elle est fort divertissante et je ne peux donc que vous la recommander !
P.S. Et aussi d’autres critiques de séries : Homeland, Mad Men, New Girl et Downton Abbey.